One of the cancer groups I follow has started a journaling project and I believe that it is a great idea. The topic this week is “diagnosis”. Talking about my feelings is very hard for me, but I also believe that it is good to let them out in order to recover. This text wasn’t tearless, but if I can help at least one person with my story it will make it all worth it.
L’un des groupes de lutte contre le cancer que je suis a lancé un projet de journalisation et je pense que c’est une excellente idée. Le thème de cette semaine est le “diagnostic”. Parler de mes sentiments est très difficile pour moi, mais je crois aussi qu’il est bon de les laisser sortir afin de récupérer. Ce texte n’était pas sans larmes, mais si je peux aider au moins une personne avec mon histoire, cela en vaudra la peine.
My journey to diagnosis wasn’t straightforward. From lung cancer to a rare cancer called Thymic Carcinoma stage 4a to 4b and yet to this day, they didn’t give me a final diagnosis since they are still doing tests on what they removed during surgery.
All I remember from the day I learned I had cancer was the fear, the sadness and the despair I felt.
Being a mom of an 18-month-old boy (at the time), made my diagnosis even harder. I wasn’t able to and still can’t bear the idea that I may leave him before I could see him grow up.
I cried for days. I was rocking him before putting him to bed and I was melting with tears. My heart was shattered.
I was in a dark place for a few months. All the negative feelings have engulfed my joy and happiness. My life turned upside down and it felt hopeless.
After a while, you accept your diagnosis and go with it. You practically put your life into your doctor’s hands and follow their guidance and try to stay positive as much as possible. You keep strong for your family and when you have good days, you enjoy every moment you have with them.
Of course, you have meltdowns here and there, but you pick yourself up and move forward.
Having cancer is the scariest thing I ever dealt with and I am hoping I can have the chance to live many more years to see my son grow up.
Mon cheminement vers le diagnostic n’a pas été simple. Du cancer du poumon à un cancer rare appelé Carcinome Thymique stade 4a à 4b et pourtant à ce jour, ils ne m’ont pas donné de diagnostic final, car ils font toujours des tests sur ce qu’ils ont retiré pendant la chirurgie.
Tout ce dont je me souviens du jour où j’ai appris que j’avais le cancer, c’est la peur, la tristesse et le désespoir que je ressentais.
Être maman d’un garçon de 18 mois (à l’époque), a rendu mon diagnostic encore plus difficile. Je n’ai pas pu et ne supporte toujours pas l’idée que je puisse le quitter avant d’avoir pu le voir grandir.
J’ai pleuré pendant des jours. Je le berçais avant de le mettre au lit et je me fondais de larmes. Mon cœur a été brisé.
J’étais dans un endroit sombre pendant quelques mois. Tous les sentiments négatifs ont englouti ma joie et mon bonheur. Ma vie a basculé et je croyais que c’était sans espoir.
Au bout d’un moment, tu acceptes ton diagnostic et tu suis la vague. Tu mets pratiquement ta vie entre les mains de ton médecin et tu suis ses conseils et essayes de rester positif autant que possible. Tu restes fort pour ta famille et lorsque tu as une bonne journée, tu profites de chaque moment que tu passes avec eux.
Bien sûr, tu as des effondrements ici et là, mais tu te relèves et te remets sur le droit chemin.
Avoir le cancer est la chose la plus effrayante que j’ai vécu et j’espère avoir la chance de vivre encore de nombreuses années pour voir mon fils grandir.
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